Dakar (Caelina) -> Galop

Je devais préparer Dakar pour la course de galop qui devait avoir lieu le 20. J'avais près de trois jours pour le faire travailler. Son endurance était assez moyenne, j'allais devoir travailler régulièrement avec lui. J'entrepris d'abord de le panser avant de la seller et de protéger ses jambes avec mon matériel de protection. Une fois qu'il fut prêt, je pris les rênes dans un main et mena mon étalon vers l'hippodrome. Il était assez tôt et il n'y avait encore personne. Deux cents mètres avant l'entrée, j'arrêtai Dakar devant un petit muret et je grimpa rapidement dessus, tachant mon pantalon, pour me hisser sur la selle. Je régla les étriers pour me sentir à l'aise et je talonnai doucement Dakar pour qu'il se mette en marche. Il trotta jusque vers l'hippodrome. Je repris les rênes bien en main et décida d'échauffer correctement, voir même "abusement", Dakar. C'était la première fois que je faisais un entrainement pareil, même si j'avais beaucoup appris en observant et en lisant. J'avais même fait un test une fois avec mention "bien". Donc c'est avec une petite boule au ventre que je fis la moitié de l'hippodrome. Il était assez petit, avec une piste de 2000 mètres. Je fis environ 800 mètres d'un trot rapide avant de souffler et e murmurer à l'oreille de Dakar. Finalement, je le lança au petit galop. Je rythmais avec soin ses foulées. Une fois qu'il travaillait régulièrement, tout allait comme sur des roulettes. On boucla le tour avec une vitesse relativement moyenne, mais je lui refusais d'aller plus vite. On entama le second tour. Là, je le poussa à quitter son petit galop, que je réservais pour l'échauffement et la récup', pour le laisser allonger ses foulées. Je ne voulais pas qu'il sprint, mais une petite mise en train tranquille. Je voulais quand même qu'il travaille. Et il se donna à fond. A la moitié du parcours, il commençait déjà à transpirer. Après 1300 mètres, je le sentais se raidir. Je le força a aller moins vite et a réguler sa vitesse. Après 1800 mètres, il haletait mais je le sentais accelerer, sentant les derniers mètres. Je le força à garder l'allure, voir même de ralentir. Ce n'était que le premier entrainement. Une fois la ligne d'arrivée passée, je ne voulais pas l'arrêter brusquement aussi l'intimais-je de ralentir jusqu'au galop de travail. Une fois vers le début du premier tournant, je le mis au trot et lui fis faire demi-tour. Je le laissai trotter en lui flattant l'encolure. Je me mis sur la piste extérieur pour que les galopeurs puissent s'entrainer sans être gêner. Après un entrainement pareil, dakar avait bien droit à un pansage du tonerre.

Je m'entrainais toujours en prévision de la grande course de galop du 20 avril. Il me restait deux jours pour l'entrainer. J'avais prévu aujourd'hui de continuer tranquillement, demain on ne fera qu'une simple sortie et enfin l'avant jour de compétition, je le lacherais un peu après l'avoir familiariser avec les starting (les stalles de départ). Mais pour l'instant, je ne suis qu'à deux cents mètres de la piste. Dakar semble en pleine forme mais je pense qu'il reste un peu de fatigue d'hier. Je me mets en selle grâce à un escabeau et laisse un peu trotter Dakar. J'avais prévu de l'échauffer encore plus que la dernière fois, maintenant qu'il devait surement être légerement courbaturé^^. Je fis les deux-cents premiers mètres au trot. Je me mets bien au bord de la piste pour ne pas gêner les galopeurs. Après ce petit échauffement, je demande à Dakar de prendre le petit galop. Je le rapproche gentiment de la corde. Plus il avence, plus il semble se décontracter. Au fil de l'échauffement, il semblerait que ses muscles soient chauds et de moins en moins raide. Je souris et une fois la ligne de départ passée, je relache un peu les rênes et le laisse prendre un galop plus rapide. Il semble se prendre au jeu. Après une moitié de piste, je le sens légerement ralentir, je le force à continuer. Je le sens redoubler d'éfforts pour terminer à la même allure. Il semble fatigué, mais j'arrête son supplice ici et le fais revenir au petit galop pour le calmer. Après trois cents mètres, je le laisse prendre le trot pour le retour, dans le sens inverse. Je lui flatta généreusement l'encolure. Il ne faudra pas trop pousser à la course, mais il semble prêt. Avant de rentrer, je l'emene vers les starts et le laisse renifler les parois. Je mis pied à terre et le laissa s'habituer avant de le faire rentrer dans un des boxs. Il semble très nerveux, mais il s'habitude peu à peu. Je prefera le sortir et le laissa voir la porte s'ouvrire. Dakar sursauta, mais au deuxième essai, il ne broncha pas. Demain, c'est lui qui sera dedans...

Comme la compétition avait lieu le lendemain, je ne sortais Dakar que pour lui dégourdir les jambes et le faire prendre confiance dans les starts. Aujourd'hui ça allait donc être tranquillou. Je le mena donc vers la piste à la main. Les starting étaient sortis. Je mena donc Dakar vers les boites de départ et le laissa les renifler comme il y a deux jours. Cela faisait quatres jours qu'il s'entrainait mais je l'avais menagé pour quil ne soit pas trop fatigué. Il semblait en pleine forme. Après avoir renifler la stalle, je le mena à l'intérieur et le rassura. Il renifla l'interieur briévement avant de me regarder. Il se souvenait un peu. Je fis ouvrir les portes. Dakar ne sursauta pas comme hier mais il eut un léger frisson. Je le fis sortir et il se retourna les oreilles dressées. Je soupçonnait ses anciens propriétaire de l'avoir entrainer proche des starts. Le bruit ne semblait pas le gêner il semblait donc habituer aux claquements des portes mais il n'avait surement jamais mis les pieds dedans. Je demanda ensuite de l'aide pour me hisser sur la selle et planta mes pieds dans les étriers, levé haut et court. Une fois bien en place, je fis trotter un peu Dakar sur deux cents mètres avant de le faire revenir au petit galop. Une fois de retour au départ, je le fis rentrer dans la stalle. J'étais moi même un peu gênée car je n'étais jamais rentré dans une boite comme cela. Je souris et flatta l'encolure de mon alezan en murmurant pour le calmer. Je souris et me tiens prête, très concentrée. J'attendis qu'il soit lui même à fond dedans pour demander à ce qu'on ouvre les portes. Dakar ne compris pas tout de suite, mais je le pressa au dehors. Il semblait surpris mais compris rapidement et galopa sans demander son reste. Comme il devait être en forme pour demain, je le tenais bien en main et ne fis qu'un demi tour avant de le faire changer de sens. Il ne comprit pas pourquoi on s'arrêtait déjà ni même pourquoi nous n'avions pas été plus vite.

"C'est demain que tu devras mettre le paquet mon grand!"

Il ne comprit pas un mot mais je savais que dès demain il saura ce qu'il avait à faire. Je le fis troter jusqu'à l'entrée. Dakar observa les starts un moment avant de replacer sa tête bien droite et d'aller d'un pas tranquille en direction des écuries.